FAQ
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Questions/Réponses pour les entreprises et leur comptabilité

Aide à la création

Pour développer votre entreprise il est fort possible que vous ayez besoin d’une aide entre la création de votre entreprise et la stabilité de celle-ci.

Vous pouvez prétendre à L’ARE (allocation d’aide de retour à l’emploi) sous certaines conditions :

  • Vous devez être inscrit en tant que demandeur d’emploi et maintenir votre inscription,
  • Vous devez remplir l’ensemble des conditions d’attribution de l’ARE,
  • Vous ne percevez pas déjà l’aide à la reprise ou création d’entreprise.

Pour obtenir l’ARE vous devez adresser une demande directement à pôle emploi, puis vous devrez continuer de vous actualiser chaque mois auprès de leur service.

Si celle-ci vous ai attribuée vous pourrez profiter de vos allocations chômage pour vous aider à développer et financer votre nouvelle entreprise.

L’aide est perçue en 2 fois : un premier versement à la date de création et un deuxième 6 mois après ce premier versement.

Si vous adressez une demande pour percevoir une indemnité chômage pendant que vous développez votre société, pôle emploi vous demandera, dans la majorité des cas, de former une assemblée générale et/ou de leur faire parvenir un PV de non-rémunération.

Vous obtiendrez ce document auprès de votre expert-comptable.

Cette attestation ne concerne en revanche que les créateurs d’entreprise et repreneurs déjà inscrits en tant que demandeurs d’emploi et qui perçoivent des indemnités chômage.

Si l’entreprise en question ne fait pas appel à un expert-comptable, une attestation sur l’honneur du dirigeant peut suffire dans certains cas.

Attention : Certaines antennes pôle emploi ne sont pas aussi indulgentes que d’autres et exigerons tout de même une attestation établie par un expert- comptable.

Gestion comptable

Le bilan comptable est la cartographie du patrimoine de votre entreprise à un instant T.
Il est réalisé par les établissements qui produise une comptabilité : entreprises, institutions publiques, associations privées, par exemple.
Il Fait partie des 3 documents comptables à établir chaque année avec les annexes et le compte de résultat (résultat de trésorerie).
Le bilan comptable vous permet de mettre à plat la situation financière de votre entreprise, pour pouvoir en prendre connaissance, procéder à son évaluation et surtout déterminer si votre entreprise est solvable ou non.
Établir le bilan comptable n’est pas obligatoire pour toute entreprise (voir ici entreprises concernés).
En revanche, il est non seulement nécessaire pour obtenir un emprunt en banque ou pour vous associer par exemple, mais aussi pour vos décisions stratégiques.
Son analyse vous guidera, en effet, vers des prises de décisions pour (re)mettre ou garder votre entreprise sur une bonne voie.

Afin que vous puissiez appréhender plus facilement ce qu’est le bilan comptable, nous avons simplifié sa définition ainsi que ses rubriques. N’hésitez pas à nous consulter si vous rencontrer des difficultés dans la réalisation de votre comptabilité.

Le bilan comptable est segmenté généralement en deux parties :
– Une partie appelée « actif » : c’est ce que vous possédez,
– Et une autre partie appelée « passif » où sont inscrites vos dettes.
À l’actif vous trouverez par exemple :
– Vos immobilisations : ceux sont des biens détenus par l’entreprise pour une durée
d’au moins un an et qui ont une valeur supérieure à 500 euros (véhicules, Locaux, participations, etc.)
– Vos stocks si vous en possédez
– Vos créances (clients débiteurs par exemple)
– Et votre trésorerie (ce que vous détenez en banque par exemple)

Au passif vous trouverez :
– Capitaux propres (capital social qui appartient aux associés et non à l’entreprise)
– Emprunts en banque
– Dettes diverses (créances envers fournisseurs, salariés, état, etc.)
– Trésorerie (découvert envers votre banque, à ne pas confondre avec les emprunts)
Il faut savoir que le compte de résultat (qui contient le chiffre d’affaire, les salaires, etc.) ne
fait pas partie du bilan, même si les deux états comptables sont indissociables.

La facture est à la fois la preuve d’une prestation ou d’une vente, mais également un élément comptable indispensable dans la gestion de votre entreprise.
Vous devez donc établir une facture pour votre client et en conserver une pour vous : elle vous sera utile pour votre comptabilité.
Cette facture doit obligatoirement comporter :
– Le nom des deux parties
– La date de la vente/prestation
– Un numéro de facture unique et chronologique
– En cas de livraison, indiquez l’adresse de livraison
– Si vous êtes une société vous devez y inscrire :
▪ Votre dénomination sociale
▪ Le numéro d’identification (SIRET)
▪ Le RCS
▪ L’adresse de votre siège
▪ Si celle-ci est en liquidation, mentionnez-le
– Si votre activité nécessite une assurance professionnelle obligatoire, mentionnez :
▪ L’assurance souscrite
▪ Les coordonnés de l’assureur
▪ La couverture géographique de votre contrat
– La quantité et domination précise du produit/prestation : en unité, poids, volume ou taux horaire
– Le prix unitaire hors TVA ainsi que le taux de TVA applicable pour chaque
produit/service si celui-ci est différent. Si la Tva n’est pas applicable, indiquez-le.
– La somme totale à payer Avec et Hors TVA
– Les éventuelles réductions ou majorations à la date de la vente, s’il y a lieu
– En cas de paiement à une date antérieur, précisez les conditions d’escompte
applicables ainsi la date précise avant laquelle le paiement doit être effectué – Si votre facture est adressée un professionnel : mentionnez le taux des pénalités de retard en cas de non- paiement ainsi que l’indemnité forfaitaire de recouvrement qui s’élève à 40€.

Une immobilisation est un investissement durable qui fait partie des actifs de votre société et qui a vocation à développer la production de votre entreprise.
Les immobilisations ont pour caractéristiques :
– D’ être détenues au moins un an par la société
– Avoir une valeur supérieure à 500€ HT.
Elles peuvent êtres :
– Financières : Actifs financiers qui ont vocation à être détenues durablement dans le
temps par l’entreprise (participations, prêt accordé, cautionnements, dépôts de garanties, etc.)
– Corporelles : actif physique détenu soit pour l’utilisation de production d’un
bien/service, soit pou la gestion long terme de l’entreprise (Locaux, matériels hightech, véhicules, mobilier, etc.)
– Incorporelles : actifs sans substances physique (brevet, logiciel, label, fonds de commerce, etc.)

Dirigeant d'entreprise

Lorsqu’une entreprise est confrontée à un besoin de trésorerie, il est commun que ses associés lui accordent des avances en comptes courants, qui sont présentés comme des prêts donnant lieu à rémunération.

Toutefois, rien n’oblige la société à rémunérer les avances en compte courant si l’associé concerné est une personne physique, car les personnes physiques ont la liberté de renoncer à percevoir des intérêts dans le cadre de la gestion de leur patrimoine privé.

En revanche s’il n’y renonce pas, que l’associé soit une personne morale ou physique, les intérêts rattachés à la rémunération du compte courant d’associé sont imposables.

Concernant ces intérêts versés par l’entreprise, ils peuvent être déduits du résultat fiscal à condition :

  • que le capital social de l’entreprise soit entièrement libéré,
  • que le taux d’intérêt appliqué soit inférieur à la moyenne annuelle des taux effectifs moyens pratiqués par les établissement bancaires, pour les prêts à taux variables aux entreprises d’une durée supérieure à 2 ans.

Nous vous invitons à nous contacter pour en savoir plus à ce sujet.

La société qui bénéficie des avances en compte courant d’associés doit déposer, chaque année, la déclaration de contrat de prêt. Celle ci peut-être faite jusqu’à la date de dépôt de sa déclaration de résultats.

Les intérêts des comptes courants d’associés sont considérés comme des produits de placement à revenu fixe.

Si l’associé est une personne physique, les intérêts  sont imposables à l’impôt sur le revenu, dans la catégorie des revenus de capitaux mobiliers.

Vous, ou votre expert-comptable, devrez remplir le formulaire fiscal 2777-D dont l’intitulé est “Prélèvement forfaitaire libératoire et prélèvements sociaux dus à la source sur les revenus distribués et les intérêts de comptes courants et comptes bloqués d’associés”.

Dans les frais professionnels remboursables sont inclus les frais de repas d’affaires, à conditions que ces frais soient :
– Engagées dans l’intérêt de l’entreprise.
– Justifiés par une facture pour un repas d’affaires supérieur à 150€ ou un ticket de caisse, si la somme est inférieure.
Les dépenses sont également inscrites sur le relevé des frais généraux de votre entreprise lorsqu’elles sont supérieures à 6 100 € HT par an.
En revanche, les frais de repas différent selon leur nature et votre statut.
– S’il s’agit d’un repas d’affaire et que vous dépensez pour vos invités dans le cadre de vos activités professionnelles, il faudra :
▪Un justificatif en mentionnant le nom et titre des invités ainsi que
leur entreprise
▪Une facture au nom de votre entreprise, si vous souhaitez
récupérer de la TVA, avec indiqué votre numéro de TVA
intracommunautaire et les taux appliqués
– S’il s’agit d’un déjeuner personnel, pris à proximité ou sur votre lieu de travail, votre remboursement dépendra de votre statut fiscal :
▪ Vous êtes soumis à l’IS : Vos frais sont déduits pour l’entreprise
s’ils sont déclarés comme avantages en nature.
▪Vous êtes soumis à l’IR (BIC/BNC) : vos frais de repas peuvent être
remboursés à titre de franchise d’impôt et de charges sociales.
▪ Vous êtes gérant d’une EURL, soumise à l’IR, vous bénéficier
d’une prise en charge de vos frais à condition que la distance
domicile-travail soit importante au point de vous contraindre à
déjeuner sur place et que le repas ait lieu durant les heures
d’ouverture de la société.
Le plafond de remboursement, fixé par l’administration fiscale, est de 4,85 euros par repas, et de 9,70 euros par jour, en 2019.

Les frais de repas des salariés peuvent être remboursés par l’employeur et sont même obligatoires dans deux cas :
– Lors des déplacements professionnels
– Sur le lieu de travail s’ils font l’objet de contraintes professionnels
Dans ce cas l’employeur a le choix de procéder au remboursement de deux manières
– Le remboursement dit « réel » des frais de repas du salarié, on parle de « frais réels », qui doivent être obligatoirement justifiables par le salarié,
Dans le cadre des frais réelles, l’employeurs est exonéré de cotisations sociales
– Ou bien par « forfait » de frais de repas, pour lequel les salariés ne sont pas obligés de justifier leurs frais s’ils ne le dépassent pas l’allocation forfaitaire accordé par l’employeur.
Aussi, comme pour les frais de repas du dirigeant, ceux des employés sont également plafonnées selon le barème de l’URSSAF :
– Les indemnités de repas sur le lieu de travail, pour les employés « contraints de prendre une restauration sur leur lieu de travail effectif en raison de conditions particulières d’organisation ou d’horaires de travail », sont limités à 6,60 € en 2019,
– Les frais de repas engagés par « les salariés en situation de déplacement et contraint de prendre leurs repas au restaurant » sont remboursables jusqu’à 18,80 € en 2019,
– Pour les « salariés non contraints à prendre leurs repas au restaurant », les dépenses de repas sont remboursables jusqu’à 9,20 € en 2019.

Les présents offerts à vos clients, dans l’intérêt de votre entreprise sont remboursables au titre de frais professionnels. Il faut pour cela pouvoir justifier que cadeau fait au client/prospect à un intérêt direct pour le client (affaire en cours, devis, négociations, etc.)
Vous pouvez également récupérer de la TVA sur ces frais à condition que sa valeur unitaire cadeau ne dépasse pas 69 € TTC (arrêté du 10/06/16) par an, pour un bénéficiaire.
En revanche, de manière générale certaines dépenses engagées dans l’intérêt de votre entreprise ne sont de nature, non éligible à la déduction fiscale. Cela concerne les dépenses liées à la chasse ou bien à la pêche (loisir et sportive).
Cette restriction s’applique donc aussi pour les cadeaux.

Imposition

Le prélèvement forfaitaire unique est une réforme introduite début 2018 par le
gouvernement d’Emmanuel Macron.
Elle à pour finalité de favoriser l’investissement dans les entreprises grâce au versement de
dividendes, mais aussi d’alléger la fiscalité de l’épargne.
Ainsi sont touchés par le PFU :
– Les revenus mobiliers : dividendes et les placements à revenu fixe
– Les plus-values de cession de valeurs mobilières imposables à l’IR
– L’assurance-vie
– Le Plan épargne logement (PEL)
– Le Compte épargne logement (CEL)
– Certains produits d’épargne réglementés (Livret A, LEP, Livret jeune, LDDS)

Pour en savoir plus sur la flat tax : https://www.economie.gouv.fr/particuliers/prelevement-forfaitaire-unique-pfu

La cotisation foncière des entreprises (CFE) est un impôt local Français qui s’applique aux entrepreneurs dès leurs deuxième année d’activité.
Elle fait partie de la contribution économique territoriale avec la CVAE, et sont taux est propre à chaque commune.
La CFE est en effet uniquement basée sur les biens soumis à la taxe foncière et est due dans les communes ou vos locaux sont implantés.
Pour en savoir plus sur la CFE : https://www.service-public.fr/professionnelsentreprises/vosdroits/F23547

La Cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE) est une taxe qui s’applique aux entreprises qui sont soumis à la cotisation foncière des entreprises (CFE) et dont le chiffre d’affaires est supérieur à 500 000 €.
Cette taxe concerne tout professionnel qui exerce une activité salariée à titre habituel, cependant les entreprises qui réalisent un CA de plus de 152 500 € se doivent également d’effectuer la déclaration de valeur ajoutée et des effectifs salariés.

Pour connaitre les particularités de la CVAE : https://www.service-public.fr/professionnelsentreprises/vosdroits/F23546

Épargne/Placements

Le Plan d’épargne pour la retraite collective est un dispositif qui offre aux salariés d’une
entreprise, l’opportunité de constituer une rente viagère ou un capital pour la retraite, avec
l’aide de son employeur.
Les placements sont bloqués jusqu’à l’âge légal de votre retraite.
A noter que le 22 mai 2019 une loi relative à la croissance et la transformation des
entreprises visant à réformer le régime de l’épargne salariale à été mise en place. Le PERCO
risque donc d’être impacté.
Pour en savoir plus sur le PERCO :
https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F10260

PERP veut dire Plan Épargne Retraite Populaire.
C’est un contrat qui été créé en 2003 dans le cadre de la loi Fillon et qui a pour finalité de constituer une assurance individuelle et facultative à son bénéficiaire. Il consiste à effectuer des versements sur son plan jusqu’à l’âge de départ en retraite.
Une fois à la retraite, les placements réalisés sont convertis en rentes reversées jusqu’au décès du souscripteur du PERP.
Pour en savoir plus sur le PERP :
https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F10259

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